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16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 07:56

 

Au début des années 2000, au cours d'un voyage de deux mois en Italie, en Grèce, en Égypte en Jordanie et en Israël-Palestine, je réalisai comme journaliste indépendant une série de reportages sur le Bouddhisme et des personnages rencontrés sur place. J'eus la chance de faire beaucoup de belles rencontres, comme le japonais Horikoshi à Jérusalem ou le Grec Emilios Bouratinos à Athènes dont l'interview ne fut pas publiée, mais dont je parle dans mon dernier livre, la Porte Etroite et le Grand véhicule. Je rencontrai aussi des situations variées et découvris la discrimination du Bouddhisme en Grèce, où la situation s'améliora ensuite. A Milan, je couvris les rencontres interreligieuses dans l'Esprit d'Assise du 25 octobre  2000, dont est tirée la photo ci-dessous. dr François-Marie Périer

 

 Reportage en 2000 pendant la deuxième intifada à Jérusalem.

 

 

Reportage réalisé en 2000 à Jérusalem à l'Université Hébraïque

 

La Fête des morts chez les Bouddhistes cambodgiens, reportage réalisé à Grenoble en 2001, Bouddhisme Actualités, François-Marie Périer

L'art du Gandhâra, Bouddhisme Actualités, réalisé en 2000 à Athènes.

 

Bouddhisme et Société, le Modèle italien, réalisé en 2000 à Turin et Milan.

 

 

Les dieux grecs et le Bouddhisme, reportage réalisé à Athènes en 2000

 

Le Bouddhisme en Grèce: une juste très peu orthodoxe, reportage réalisé à Athènes en 2000

 

L'art de la présence, reportage sur Peter Fenner réalisé en 2001 dans le sud de la France.

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15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 23:16

Accueillant actuellement une belle exposition photographique argentique sur le Japon, https://www.genevieveregachepayan.com/galeries

j'ai découvert le culte extrêmement populaire du bodhisattva Jizo, protecteur des voyageurs, divinité libérant les morts et les enfants issues d'une  fausse couche. Il est représenté au Pays du Soleil levant sous la forme d'un très jeune enfant rieur et bienveillant. Voyant immédiatement la similitude de son nom et de sa forme avec l'enfant Jésus, je me suis penché un peu plus sur son légendaire.

Son nom sanskrit est Ksitigarbha, ce qui se traduit par Matrice de la Terre. Philippe Cornu, dans son Encyclopédie du Bouddhisme, nous apprend que c'est un bodhisattva blanc de peau, qui a fait le voeu de libérer toutes les âmes, de soulager les êtres de la souffrance et de ne pas atteindre le Nirvâna jusqu'à l'avènement de Maitreya, ce qui le rend très semblable à Avalokiteshvara, que je considère pour ma part - voir La Porte Etroite et le Grand Véhicule -  comme la bouddhisation de Jésus.

Kshitigarbha n'était pas très populaire en Inde, mais son culte en revanche connut un grand succès en Chine, puis au Japon, ce qui suit bien la diffusion du Mahâyâna et la pénétration conjointe du Christianisme et du Bouddhisme dans l'Empire du Milieu dans les premiers siècles de notre ère.

Kshtitigarbha-Jizo a un amour immense pour sa mère: c'est pour sauver son âme qu'il désire dépeupler les Enfers, et cette proximité mère-fils Sauveur ne s'arrête pas là. En effet, en Chine, où le bodhisattva est nommé Dizangwang, il arrive qu'il soit associé à Guan-yin et Amitâbha-Amituofo, associés tous deux à une même entité. Guan-yin est la forme féminine qu'a prise Avalokiteshvara-Chènrézi en Chine, et Amitâbha-Amituofo est le bouddha de Lumière infinie qui a émané Avalokiteshvara par compassion pour l'humanité. Cette proximité "géniteur céleste de Lumière" - Dieu et dies ont une même racine - et figure féminine salvatrice avec Kshitigarbha-Jizo reconstitue la triade Père divin-Vierge Marie-Jésus.

En poussant plus loin les remarques, on pourrait ajouter que Jizo est fêté les 23 et 24 août, soit au moment où le signe solaire du Lion - Simha en sanskrit -  connecte avec celui de la Vierge - Kanya - : soit un signe masculin associé à la Lumière suprême et un signe féminin associé au réceptacle de la Divinité. et le Christ était le lion de Juda.

La photo ci-dessous représente deux Jizo portant le bavoir enfantin, priés par les mères en deuil, ce qui peut évoquer aussi la Mater dolorosa, la Vierge perdant son Fils sur la croix.

By Fg2 - Own work, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=907156

 

Je termine par cet extrait de La Porte Etroite et le Grand Véhicule en rappelant que les pueples et les idées ont toujours, très vite, partout, voyagé...

Bonnes fêtes à tous avec l'enfant Jizo ou Jésus, comme on voudra ;-)

Târâ, l’Étoile salvatrice, et Amaterasu la solaire
Allons plus loin. Le légendaire de Târâ pourrait s’être transporté assez vite
au Japon. Selon les plus vieilles sources écrites japonaises, le Kojiki écrit
en 712 et le Nihon Shoki écrit en 720, la déesse solaire, sage et bénéfique,
Amaterasu, est née elle-même de l’œil gauche d’Izanagi, alors qu’il se purifiait
après avoir pénétré dans le monde souterrain pour tenter en vain de ramener à
la vie Izanami, son épouse, qui avait créé le monde avec lui. Après avoir
donné au jourAmaterasu de son œil gauche, Izanagi, de son œil droit, manifesta
Tsukuyomi, le dieu lunaire qui rejoignit les Cieux par une échelle céleste.
Entre Târâ et Amaterasu, il y a aussi bien au niveau phonétique que mythique
une ressemblance: Târâ est l’Étoile etAmaterasu est solaire, son nom signifiant
« Ciel lumineux ». Quant à Marie, elle est la reine du Ciel.
Je ne peux que faire remarquer qu’Amaterasu contient
Mater et Iesus: la
Mère et Jésus en latin. Je ne cherche absolument pas à récupérer les religions
orientales, conscient que je suis de la religion de la Grande Déesse qui précéda
sans doute en tous lieux celles du Père, comme les recherches de la professeure
Marija Gimbutas semblent le démontrer. En revanche, je sais aussi la rapidité
de diffusion des religions et les bouleversements mondiaux en terme de cultes
que vit le premier millénaire de notre ère: juste avant l’an 1000, hormis l’Inde,
il y avait peu de régions entre l’Irlande et le Japon qui avaient échappé à la
conversion au Christianisme, au Bouddhisme ou à l’Islam, ou n’avaient pas
été confrontées à leur politique prosélyte voire plus. En 712, la Chine était


70. Matthieu, 10, 8, et Genèse, 2, 24.


devenue mahayaniste et le Japon voyait naître le culte d’Amaterasu, l’Islam
n’avait pas dépassé l’Indus. Un siècle et demi plus tard, (845) une grande
persécution toucha aussi bien le Bouddhisme que le Nestorianisme, le
Zoroastrisme et le Manichéisme, témoignant de l’influence que ces religions
avaient acquise en Chine. Le Nestorianisme chrétien et le Zoroastrisme furent
considérés comme des hérésies du Bouddhisme, nous apprend l’historien
indien de l’Église Philip dans
East of the Euphrates : Early Christianity in
Asia. India
71. Étrange idée? Elle confirme seulement davantage la fusion qui
s’était opérée entre le Christianisme, le Zoroastrisme et le Bouddhisme dans
le Mahâyâna.
Il n’est donc absolument pas irréaliste de penser qu’Amaterasu se soit
enrichie ou ait été modifiée par l’apport de Târâ, elle-même née de la fusion
de figures indiennes et de figures occidentales. Positive et civilisatrice,
Amaterasu était considérée comme une reine qui tissait la toile du monde,
telle la Mâyâ, la magie féminine de l’Hindouisme étendant son voile sur la
Création du Brahman, l’Âme cosmique. Mais le frère d’Amaterasu, Suzanoo,
issu du nez d’Izanagi, était insolent et violent. Après qu’il eut écorché et jeté
un poney dans la salle où elle tissait, elle se réfugia dans une caverne dont elle
finit par sortir, attirée par la fête qu’avaient organisée les dieux affligés par les
ténèbres. Elle tomba dans le piège, mais obtint le bannissement et la punition
de son frère, ainsi que la royauté pour sa propre descendance. L’épisode de la
caverne rapproche là aussi Amaterasu de Guan-yin sous sa forme de Miaoshan.

 

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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 08:39
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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 09:07

 

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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 09:04

 

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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 09:00

The buddhist Triad and the christian Trinity:

on the strange and simultaneous appearing of Christianism and the Great Vehicle

in the East in the Ist century CE

 

In the Ist century CE, in the huge Kushan empire ruled by syncretist indo-european sovereigns on a territory comprising, southern China, Kirghizistan, Afghanistan, Pakistan, northern India and part of Nepal, where Greek and Aramaic were the two languages officially spoken and written along the Silf Road, a totally new buddhism appeared, called Mahâyâna, that today's historians of Buddhism still don't explain clearly.

The Kushan reign was established on the remnants of Alexander's ephimerous empire and the Indo-greek kingdoms that followed him, especially Gandhâra, famous for the indo-greek or Gandharian art, synthesis of the Greeks' technique and perfection, and of buddhist spirituality.

There, suddenly, new sutras appeared, such as in particular the Lotus Sûtra and the Heart Sûtra of Supreme Wisdom and new boddhisattvas raised with their message of compassion, universal salvation and renouncement to Nirvana for Human kind. Unlike the Buddhism of the Origins, the ultimate goal wasn't any more, in Mahâyâna, the dissolution of the Arhat, but the help of all human beings and the sharing of their condition on Earth.

Two of these new buddhas and bodhisattvas gained a very important role.

Amitâbha, the buddha of "Infinite Light", was a king called Dharmachakra - the Bearer of the Law Wheel – that had renounced his kingdom to become a monk and help all beings to free from illusion and suffering.

Manifested by his "genitor" Amitâbha: Avalokiteshvara, the bodhisattva of Great Compassion, "the Lord that looks downwards to the sufferings of man", was sent in order to save Human kind. Avalokiteshvara was created from one eye and Târâ, his sister and consort of Compassion, from the other one. Avalokiteshvara had a white body, he crossed Hell and freed all human beings, but when he saw that they had all returned to it, he doubted about his wish to save them all and his body exploded in one thousand pieces. Amitabha created him a new body with eleven arms and Avalokiteshvara founds new strenght to fulfill his mission.

A third bodhisattva joined them: Mahâshtâmaprâpta, the "Arrival of a Great Power", a quite abstract and unseizable figure that turned later into tibetan Manjushrî with his sword of Wisdom, made of the thunder of sudden illumination.

And few people know that Maitreya, the messianic Future Buddha, also appeared in the Kushan empire at the dawn of the Ist millenium CE. His name, meaning "The Loving", or "The Friendly", has the same etymology as persian god Mithra worshipped from India to the Roman Empire. His cult became very important in the whole Mahâyâna but also later Theravada and his eschatology was an evident mix of zoroastrian, christian and buddhist faiths.

Now, the three buddhas precedently named were soon represented together in the Kushan Empire and later called in China the "Three Saints of the West" because their field of influence extended towards the sunset, and they reigned – we are still at the origins of Mahâyâna buddhism – in the Paradise of Pure Land of the West, that had itself just appeared during that same period in the same area, while there was no Paradise in the Buddhism of the origins. And this Paradise of Pure Land described in the Sûkhavâti Sûtra was reached through the constant prayers and invocations or repeating of the name of Amitâbha. There was no greater bliss than to contemplate the Three Saints of the West seated there, Amitâbha at the centre, Avalokiteshvara usually at his right and Mahâshtâmaprâpta at his left. Among all the pleasures of this Paradise, only one was missing: the women, that could not acceed it unless they became men at the moment of their death... A very masculine point of view, common with the last logion of the gnostic Gospel of Thomas*.

On the Silk Road of the 1st century CE, Jesus had met Buddha and early Christianity had clearly met Dharma. They had dialogued in Greek, Aramaic, Sanskrit... and the mysterious revolution of Mahâyâna, through a study of texts, iconography and traditions was finding its explanation.

Thank you to Glastonbury, and to the Oracle for helping spreading this new light.

François-Marie Périer, Glastonbury, august 2017

 

*After Peter's remark that Mary should get out of the disciples because women are not dignitous to enter in the Kindom of Heaven, Jesus tells them that he will make Mary-Magdalene male "for every woman that will make herself male shall enter in the kingdom of Heaven. But in the Great Vehicle, the Supreme Feminine Wisdom would soon play a very important role and conferm the gnostic and greek-orthodox conception of the Holy Spirit as being feminine. In the new path of the Great Vehicule, Feminine Wisdom and Masculine Compassion were painted under the form of the sexual union of Prajñâ and Karunâ at the center of the tantric mandalas.

 

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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 08:57

 

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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 16:39

Sortie automne 2017 aux éditions Le Mercure Dauphinois:

Avalokiteshvara, le bouddha de la grande compassion, Indian Museum, Calcutta, photo François-Marie Périer, 2005, tous droits réservés
Avalokiteshvara, le bouddha de la grande compassion, Indian Museum, Calcutta, photo François-Marie Périer, 2005, tous droits réservés

 

La Voie étroite et le Grand Véhicule

des premiers Chrétiens aux Bodhisattvas : révélations sur les origines du Mahâyâna,

par François-Marie Périer

 

L'étude d'un chercheur indépendant vient bouleverser l'histoire des religions entre Orient et Occident et jeter une nouvelle lumière sur l'émergence encore inexpliquée du Grand Véhicule bouddhiste au Ier siècle après J-C, démontrant l'influence  des premiers Chrétiens sur la naissance du Mahâyâna, dans l'espace fortement hellénisé de l'empire Kushana (Chine, Afghanistan, Pakistan, Cachemire, nord de l'Inde), héritier des conquêtes d'Alexandre, où le grec et l'araméen étaient les langues couramment parlées et écrites. L'idéal du bodhisattva renonçant au Nirvana et se sacrifiant par compassion pour l'Humanité devenait la valeur suprême du nouveau Dharma se destinant à sauver l'ensemble des êtres.
 La double révolution simultanée du Christianisme au Proche-Orient et du Grand Véhicule en Orient, respectivement au sein du Judaïsme et du Bouddhisme, bouleversa l'Europe et l'Asie, mais fut-elle vraiment une coïncidence? Un même être et ses disciples peuvent-ils en être à l'origine? Plus d'un milliard de croyants sur plusieurs continents prient-ils aujourd'hui sans le savoir un même homme et suivent-ils des enseignements très proches en croyant que tout les oppose, trompés par la coloration culturelle des faits historiques ou des dogmes?
 Pourquoi, en même temps que l'art gréco-bouddhique, une triade de bouddhas et bodhisattvas d'Occident apparut-elle du néant au Gandhâra, au Ier siècle de notre ère, constituée d'un bouddha de lumière infinie, d'un bouddha de Compassion blanc qui avait traversé les Enfers, émané du précédent, et d'un troisième amenant la puissance et l'inspiration, et cela aux côtés d'un bouddha messianique et d'une figure féminine, maternelle et salvatrice incarnant la Sagesse? Quelques questions parmi tant d'autres soulevées dans cette recherche.
 À travers une étude historique, iconographique et théologique du Christianisme et du Bouddhisme Mahâyâna à l'aube de leur apparition, ainsi que de leurs textes fondateurs et de leurs évolutions dans les premiers siècles de notre ère, l'auteur ne craint pas d'affirmer les origines communes du Christianisme et du Grand Véhicule bouddhiste et de lancer un message de connaissance réciproque et de réconciliation aussi bien aux représentants religieux et aux universitaires qu'aux Bouddhistes et aux Chrétiens du quotidien.

François-Marie Périer, né en 1969, a été professeur d'italien et de lettres puis a travaillé sept ans comme guide de voyages en Inde, au Proche-Orient, en Europe et en Amérique centrale et réalisé des reportages sur le Bouddhisme dans le monde tout en approchant de l'intérieur un grand nombre de traditions religieuses, de l'Asie à l'Amérique du nord. Photographe et écrivain, il a publié une dizaine d'ouvrages, entre carnets de voyages, traductions, portfolios et essais. Il enseigne la Civilisation indienne dans une université populaire.

 

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26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 10:33

Le dieu des semences Kokopelli, drPrêtre warli jouant de la tarpa (instrument rituel) pendant que la tribu danse autour de lui en spirale  Il y a une troublante similarité entre les représentations du dieu hopi des semences Kokopelli en Arizona, Amérique du Nord, et celles des rituels de danse des Warlis, en Inde où le prêtre fait danser la tribu au son lancinant de la tarpa.

En décembre 2016, j'eus l'honneur d'accueillir par le biais de l'association Solidarité Warli une magnifique exposition de cette tribu d'adivasi - aborigènes - indiens du Maharashtra et du Gujarat, près du Pakistan, dans ma galerie la Vina. Aussitôt, la ressemblance des prêtres jouant de la tarpa avec le dieu Kokopelli jouant de la flute me frappa.

Récemment, pour une conférence sur le lien entre les Indiens d'Amérique et les Star People, je lus le livre de Gary David, The Orion Zone (Adventures Unlimited Press) et y remarquai la représentation du dieu Masau'u accompagné d'une spirale. Mais beaucoup plus généralement, c'est Kokopelli qui est représenté ainsi.

Pour Gary David, tout le territoire hopi est en miroir à la constellation d'Orion, signalant probablement un lien ancestral entre des voyageurs de l'espace, dont le dieu Masau'u, et les anciens Hopis.

La forme d'Orion est très semblable à celle de Kokopelli et des corps des personnages et animaux warli: un même culte renvoyant à une même histoire unirait-il les deux peuplades. On sait que les Indiens d'Amérique du Nord migrèrent depuis l'Asie il y a 28 000 ou 13 000 ans selon les versions. Pour avoir moi-même voyagé de nombreuses fois en Inde et en Amérique centrale, ainsi que dans le territoire Hopi, j'ai pu constater la ressemblance physique et les similarités artistiques (masques, gilets, etc...) entre les peuples indigènes et aborigènes des deux continents. Entre les Hopis et les Warlis, le schéma est le même: un personnage sacré courbé en deux soufflant dans un instrument et une forme spiralée représentant la création, une porte dimensionnelle, la danse de la vie, le son à travers le nombre Phi, se répandant dans l'espace avec toutes les créatures. Dans les représentations ci-dessous,  nous avons différentes

versions du dieu ou des prêtres warli, et il est intéressant de noter dans la représentation navajo la forme en sablier commune avec les warli, et pouvant donc représenter Orion.

le miroir Orion-Territoire Hopi, dr

 

 

 

 

 

 

Les lieux hopis et Orion, d'après Gary David: noter la ressemblance avec les peintures warlis et Kokopelli "dieu bossu".

recente représentation de Kokopelli

 

 

 

 

 

Dans cette oeuvre plus récente, on est très proche du schéma warli.

 

 

 

 

Ancienne représentation de KokopelliIci, Kokopelli porte la spirale au niveau du coeur où résonne le son. C'est un dieu phallique dans la mesure où il apporte les semences et la pluie, donc la fécondité. Chez les Warlis, les peintures étaient réalisées sur les murs des maisons lors des moissons et des mariages, si bien que le symbolisme est le même: graines et renouvellement de la vie par la fécondation.

 

On peut noter les antennes sur la tête de Kokopelli. Il y a une connexion fort entre les fourmis et les Hopis dans la mesure où les insectes les accueillirent sous la terre à chaque fois que le monde fut détruit à cause de la méchanceté des hommes. Nous en sommes au quatrième, et à chaque fois aussi, les katchinas permirent aux Hopis de se réfugier sous la terre pour réémerger une fois la situation calmée en surface. Gary David imagine que les fourmis pourraient avoir un lien avec Orion.

 

 

 

 

 

 

 

 

La forme et les antennes de la fourmi évoquent Kokopelli et les prêtres warlis.

 

 

 

 

 

 

L'arbre cosmique des Warlis et la spirale avec le prêtre

Arbre de vie et spirale

 

 

 

 

 

Deux femmes warlis

 

 

 

 

 

 

Femme HopiFemme hopi: noter la coiffure assez identique à celle des femmes warlis sur les peintures, avec le chignon caractéristique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et enfin l'association Kokopelli pour la libération des semences, bon courage!

Article: droits réservés, François-Marie Périer, 26 février 2017

 

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7 janvier 2017 6 07 /01 /janvier /2017 21:54

http://becdanlo.fr/PrestaShop/fr/7-francois-marie-perier

comprenant:

La route des Indes et les milieux du monde (T1)

Le Vesica Piscis de Tara (T2)

Les chevaux blancs du Wiltshire (T3)

aux éditions Brumerge

Article du Dauphiné Libéré, le 2 janvier 2017; journaliste: Mohamed Aouine

 

Dauphiné Libéré, 2 janvier 2017

 

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